Chers téléspectateurs, bonsoir et merci de nous rejoindre pour ce premier numéro de « Notre Histoire » ...
Pour découvrir ensemble les merveilles du passé de Simland, j’ai fait appel à de nombreux spécialistes : historiens biensûr mais journalistes aussi, ou écrivains. J’espère que ce premier numéro vous passionnera comme il m’a passionné tout au long de sa réalisation et je vous souhaite un bon voyage… Et oui, un bon voyage à Simland, mais : à travers le temps !
PRESENTE
Une émission proposée et présentée par Jaitun Lishesha Kahn
NOTRE HISTOIRE,
AUX SOURCES DE L’HOMME
Entre préhistoire et antiquité, ce soir notre Histoire : aux sources de l’Homme.
Les traces préhistoriques…
Les premiers habitants du Simland…
Les prémices d’une civilisation…
Les premiers Simérindiens…
La première civilisation de Simland…
Merci de nous rejoindre ce soir : notre Histoire, aux sources de l’Homme ! ...
LES TRACES PREHISTORIQUES : DES PEUPLES EN MIGRATIONS.
-30.000 avant Jésus-Christ
A gauche, les différents hominidés présents au cours de l'histoire de Simland : tout d’abord Néanderthal dont la majorité des populations ne passera que quelques siècles dans les terres Simlandaises. Puis l’Homme de Cro-magnon qui marquera les premières installations nomades localisées dans les grottes et les plaines. Et enfin, Sapiens Sapiens (l’Homme moderne) qui ouvrira la véritable installation de l’Homme dans le Simland, vers -20.000 avant Jésus-Christ.
Certaines parties de cette population en mouvement s’installe sur les territoires de Simland et les différents sites archéologiques démonstratifs de cette installation progressive (comme les grottes et les peintures rupestres) se multiplent vers -25.000 avant Jésus-Christ pour laisser place vers -20.000 avant Jésus-Christ aux premières tribus sémi-sédentaires vers le Nord du Bassin de Simland.
LES PREMIERS HABITANTS DE SIMLAND : LES PRE-SIMLANDAIS
-25.000 avant Jésus-Christ
Les populations vont progressivement émigrer vers le Nord, dans la région du Middle West puis du Continental State. Les tribus nomades vont commencer à s’installer régulièrement dans des villages temporaires où la sédentarisation ne sera que partielle, les peuplades se déplaçant selon la douceur des saisons.
Les sites archéologiques du Middle West mais surtout ceux du Continental State plus à l’Est, mélangent certaines spécificités de la culture amérindienne contemporaine et des originalités totalement locales : les tribus et les éthnies de cette période de la préhistoire Simlandaise représentent une première ébauche de culture simlandaise mais la reconstitution philogénétique des ossements indiquent une parenté directe avec les Amérindiens : les premiers simlandais ne sont donc pas des éthnies réellement locales.
Professeur Michel Yatzen, Muséum d’Histoire :
« Contrairement à ce que prétendent les mouvements nationalistes ou racistes des peuples indigènes de Simland (en proie à une crise identitaire depuis l’arrivée des colons et la constitution de Simland contemporain), les indiens de la préhistoire simlandaise (en tout cas les peuples du Bassin de Simland et du Continental State) n’était pas des « simérindiens » : la plupart des tribus étaient originaires de l’Asie pour les plus anciennes mais surtout de l’Amérique du Nord, avec l’arrivée de certains Amérindiens qui quittent le territoire actuel du Canada pour combler une surpopulation et un manque de terre. Les présimlandais, même s’ils sont restés au Simland par la suite, constituent donc plutôt une « migration amérindienne » qu’une culture proporement locale… »
A gauche, une peinture rupestre dans le Continental State : la présence de bisons (ici représentés) n’étaient pas connue à Simland. Pourtant cette grotte abrite de nombreuses reproductions animales typiquement américaines.
La plupart de ces « présimlandais », groupes de chasseurs et de cueilleurs relativement nomades s’installent ans la vallée d’Avalon, malgré la rigueur du climat où les enregistrements de température, calculés sur des souches sédimentaires enfouies depuis plusieurs millénaires et indiquant un type météorologique proche de la Scandinavie ou de la Sibérie actuelles.
A partir de -20.000/-10.000 avant Jésus-Christ, les indiens présimlandais s’étendent culturellement et techniquement dans une grande partie de Simland avec l’usage des outils, les premières traces de travail des métaux (cuivre) et quelques connaissances en agriculture, marquant la sédentarisation et le développement des arts et l’apparation de liens d’échange qui perdureront jusqu’à l’arrivée des Européens. Cependant, la « culture » présimlandaise ne connaît pas d’essor particulier. On compte aujourd’hui 20.000 amérindiens sur le Bassin de Simland qui vivent d’après les mêmes coutumes que leurs ancêtres.
A droite, cette répresentation d’une tapisserie typiquement « présimlandaise » (VIIIème siècle, Continental State)permet d’
observer clairement la mixité culturelle entre les tribus « présimlandaises » d’aujourd’hui et les tribus amérindiennes des Etats-Unis.
LES PREMICES D’UNE CIVILISATION : LE CULTE DE LA DIVINITE MAXIS.
-15.000 avant Jésus-Christ
Avec le développement des tribus présimlandaises et leur sédentarisation, apparaît vers -15.000 avant Jésus-Christ le culte de la divinité Maxis organisé fièrement par des populations aborigènes autochtones qui semblent descendre des premières excursions de Néanderthal mais dont la parenté est évidente avec les éthnies indonésiennes d’Asie du Sud-Est. Installée à Maxisland, cette culture et ses modes de vie nous très mal connues malgré les nombreuses relations qu’elle entretenait avec les présimlandais au Sud et la présence de certains sites d’exception de Maxisland.
A gauche, un « Massimo », représentation miniature de la divinité Maxis, « inventeur du Monde », art Maxis (-15.000). Le culte semblait très démonstratif et organisé autour du culte du feu et du soleil mais aussi de la joie et de la chance : en effet, les peuples Maxis pensaient que porter un bijou à l’effigie de leur dieu leur permettaient de… gagner aux jeux !
Paul Meiers, journaliste historique, spécialiste des traditions orales :
« Bien qu’elle semble historiquement plus ancienne, l’éthnie de Maxisland ne semble pas s’être étendue plus loin que ce qui nous en est encore connue. Effectivement, les traditions locales dans la plupart des tribus rapporte que la superstition des habitants, toujours actuelle, donnait l’impression d’une peuplade pacifique mais les contes et surtout les représentations festives laissent penser qu’ils étaient craintifs. Quand on écoute les chants destinés à Maxis aux débuts des moissons, on peut découvrir des croyances étonnantes (comme celle de l’existence de sortes d’esprits ou de virus capables de posséder un village entier et lui faire faire n’importe quoi, voire… perdre la mémoire). C’est sur ce type de croyance fortement enracinée que les indiens Maxis quittent temporairement leur village chaque année pour éviter que le « Temps cyclique » des énergies du village ne passe pas à 0 comme ils le fît en l’an 2000, étrangement… Ces réalités mystiques apparaissent le ciment de la culture Maxis. »
LES PREMIERS SIMéRINDIENS : LA CULTURE KALIOUKTE.
-10.000 avant Jésus-Christ
Les peuples présimlandais, malgré l’étendue de terres qui s’offrent à eux, ne vont pas chercher particulièrement à s’étendre par rapport aux autres peuples du sous-continent.
En effet, dans la région de Thoulak, vers -10.000 avant Jésus-Christ sont enregistrées les traces d’une culture en pleine expansion à cette époque: la culture Kalioukte. Relativement avancée, maîtrisant la poterie et basant son organisation sociale sur la religion, la culture Kalioukte tire ses originaires de la Sibériee comme l’attestent la parenté directe de leur langue avec les dialectes paléosibériens comme le tchouktche ou l'alutor.
L’existence du likoiane, une sorte de chamane-seigneur influent dans toutes les décisions des Kaliouktes, est le signe distinctif qui différencie l’indien présimlandais du véritable simérindiens, ici représenté par sa première manifestation sous forme de l’indien Kalioukte « paléo-simérindien ».
A gauche, la broche d’un likoaine en forme de Rennes (art Kaliokte, -12.000) qui montre l’importance (et la richesse) du chamane dans les traditions sociales des Kaliouktes.
Professeur Urbäl Ketkte, spécilaiste de la culture Kaliouktes :
« On ne peut dire que les villages Kaliouktes étaient centrés sur le pouvoir religieux mais l’ensemble de leur vie était basé dessus : être Kaliouktes, cela signifie « être l’Homme, un avec Dieu (ou le Grand Esprit ». En effet « Kalioukte » signifie « Käl – ‘ouK – éteu » (l’Esprit uni avec l’Autre) et l’origine du mot sibérien est lié a kalouke « saint, divin ». En somme, le Kalioukte est (à ses propres yeux) le garant de la foi sur Terre… Aujourd’hui, chez les quelques tribus qui restent de cette culture ont relativement perdu leur lien avec la tradition mais les habitudes sociales comme la politesse marque cette singularité lorsqu’une demande tout à fait personnelle voire égoïste s’appuie de la formule de bienséance « tu sais que tu le fais pour moi donc pour Dieu ».
LA PREMIERE CIVILISATION DU SIMLAND : LES MAYENS
- 5.000 avant Jésus-Christ
Après des décennies de sédentarisation et un développement technique rapide, la région du Mao voit apparaître la première civilisation de Simland : les Mayens et la civilisation qui leur est liée directement, la civilisation þúsundfljót.